Flamenca
Tes yeux contiennent le vent, le froid et l’or du ciel,
Princesse farouche en manteau de lumière,
Ouvre tes bras, danse tes doigts
frappe du pied, le cœur du monde s’ouvrira.
Rien ne peut plus te retenir,
Ni les chemins, inventés chaque jours,
Ni les promesses de fièvre et d’amour.
Cruauté, chaleur, sueur,désir
Font vibrer le violon de ton âme grisée,
Et fleurir une larme sur de lointains regrets.
Je t’ai vue. Mourir ne me fait plus peur.
J’ai confié ma vie aux nuages et aux oiseaux,
Et j’ai tressé mes rêves dans une mantille de brume.
Danse, belle image. Danse ma brune.
Danse, danse, danse …
Zapateo
Petit pas
Petit pas
Petit pas
Petit pas
Large mouvement de bras,
Mignardise des mains et des doigts.
Tape
Tape
Claque et frappe
Gratte…
Ample ressac des volants
Castagne des castagnettes
Cambre, courbe et pirouette
Emporte d’un battement de cil
La vie , la mort et le futile.
Offre nous un instant
De nous croire Gitans
Te voir
Jamais je ne serai cette flamme qui danse
Et sa ferveur ne peux que me brûler le cœur
Mais te voir…
Je ne connaîtrai pas ta force et tes urgences
Et dans ton regard noir se reflètent mes peurs
Mais te voir….
Je ne partirai pas en lointaines errances
Sur tes chevaux de brume et tes chemins de pleurs
Mais te voir…
Mes rêves s’effilochent en lambeaux d’insouciance
Ta liberté palpite et j’en perçois l’odeur
Alors oui, te voir.
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